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LA MONTAGNE SAINTE VICTOIRE VUE PAR PAUL CEZANNE

 

 

8 réponses sur « LA MONTAGNE SAINTE VICTOIRE VUE PAR PAUL CEZANNE »

kikou
 
Je te remercie de ton passage sur mon blog, c\’est un énorme plaisir
 
Pour ma part j\’ai denouveau une bronchite et suis sous anti biotiques mais ca va passer
 
Je te souhaite aussi un très bon week- end et te fais mille bisous d\’amitié
 
CRICRI

FANTASTIQUE!!! ^_^
C\’EST TOUT VREMONT  beaux, je suis desolee,mais je n\’ais pas des critiques  justifiées
:p  hehe
JE T\’ATTENDE  SUR MON BLOG..
BISES CHEZ L\’ ITALIE

A BIENTOUT
Chiccali
 

bonsoir harmony avant noel oui bien sur mon sapin il et monte la creche c est ma femme qui fait pour sa elle et tres doue moi c est les lumieres le sapin il contient 260 anpoules et avec les cloches musicales apres c est les peres noel automate en metre en place apres c est la preparation disco jeu lumiere oui nous on danse noel et la mouvelle annee.le pere noel passe souvent vert 2h a 3h du matin je pense tu doit devine qui c est le pere noel chut c est un secret .voila j adore cette fete je pense c est le plus beau.voila je te souhaite une bonne soiree bisous francois.

Bonjour Harmony , il est superbe ce billet sur Cézanne , est très instructif . Pardonnes-moi de ne pas être venue te voir plus tôt mais mes yeux font encore des caprices et c\’est assez difficile, ce qui ne m\’empêche pas de souvent penser à toi, je t\’embrasse très fort,
Anne Laure

PS : bravo pour la présentation de cette série, merci donc à Sab. Ce fond met bien en valeur tes textes et les reproductions. 😉

Juste une anticipation, et non un survol… je connais ces peintures, je voulais juste te donner mon avis sur les paysages, dont cette montagne St Victoire que Cézanne aimait tant…
Malgré les vibrations et les couleurs éclatantes, indéniable talent bien sûr, comme je te le disais ce n\’est pas ce que je préfère de lui. Peut-être parce que ma propre vision est toute différente..
Respect tout de même pour Cezanne le magicien !!
Oui même si j\’ai hâte de partir et que je n\’ai que peu de temps pour vous visiter, je prends le temps de lire les billets dans leur intégralité quand même…sinon je repasse !
Bizzouxxx
A bientôt…. J-2 !

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Merci vous tous qui prendrez un peu de temps pour y ajouter ne serait ce que votre signature.

 Je n’attends pas que des compliments, bien qu’ils soient notre récompense,

 les critiques justifiées sont toujours constructives.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
ANNEE 2006
 
ANNEE PAUL CEZANNE 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

La série de la Montagne Sainte Victoire

 

 

" La série des Montagne Sainte-Victoire comme

 les Nymphéas de Claude Monet,

 les natures mortes cubistes

 (celle de Picasso, de Braque ou de Juan Gris)

 conduisent à méditer sur cette fascination du regard obsédé

par un thème que le travail pictural fait disparaître par l’effet

 d’exercices formels de plus en plus déréalisants.

C’est que le travail sériel contient le destin temporel

 de la vision:

l’œil ne s’arrête pas arbitrairement sur un simple prétexte,

il choisit l’objet sur lequel il va s’acharner,

 car la série a pour but de dénaturer et,

 à chaque moment de l’histoire,

 c’est une nouvelle idéologie de la nature

 à Laquelle le peintre s’affronte."

 

 

 

"Cézanne, dans la première série qu’il consacre,

 entre 1882 et 1887,

 à La montagne Sainte-Victoire ,

qui reste aujourd’hui comme son sujet de prédilection,

 en est arrivé à un style imprégné de classicisme.

 La construction formelle du motif

est désormais déterminante,

comme dans La Montagne Sainte-Victoire au grand pin,

 où les branches de l’arbre,

 au premier plan,

 accompagnent sur toute la longueur du tableau la courbure

 de la montagne,

 avec une intention évidemment décorative, teintée de japonisme.

 La touche, compacte et resserrée,

 disposée en vibrantes diagonales parallèles,

 acquiert une certaine autonomie par rapport aux objets

 représentés.

 Le coloris, plus éclatant et plus tranché,

 s’affranchit lui aussi du strict rendu réaliste:

 l’effet proprement plastique semble désormais primer.

C’est au même moment qu’apparaissent, dans les natures mortes,

 les distorsions de l’espace qui ne peuvent,

 comme on le pensait à l’époque, relever,

 à ce stade du développement stylistique

 cézannien, de simples maladresses. incomprises en leur temps,

elles sont ensuite devenues

 comme l’un des traits caractéristiques de son génie,

 génie d’un peintre annonciateur ou initiateur du cubisme.

Ce côté prophétique semble bien loin,

 en tout cas, des préoccupations de l’artiste qui,

 dans les quinze dernières années de sa vie,

 rassemble tout son travail antérieur,

 en particulier dans la seconde série des Montagne Sainte-Victoire,

 Cézanne,

qui disait, dans ces dernières années,

 progresser chaque jour un peu plus,

 écrivait pourtant en 1906 à son fils:

“Enfin je te dirai que je deviens, comme peintre,

 plus lucide devant la nature, mais que,

 chez moi, la réalisation de mes sensations

 est toujours très pénible.

Je ne puis arriver à l’intensité qui se développe à mes sens,

 je n’ai pas cette magnifique richesse

 de coloration qui anime la nature.”

 

EVOLUTION : 
 
 

"Aux années de jeunesse et de formation parisienne correspond

ainsi une période “romantique”.

 

 Lui succède, de 1872 à 1877,

la période “impressionniste”,

puis, après qu’il s’est détaché du groupe,

 

 la période “constructive” jusque vers 1886-1887.

 Vient enfin la période “synthétique”,

 où Cézanne rassemble ses recherches

 pour arriver à cette “terre promise”

qu’il dit entrevoir, dans une lettre à Vollard de 1903.

 L’analyse formelle joue un rôle

 déterminant dans cette répartition, le style de Cézanne s’épurant

constamment pour aboutir aux œuvres ultimes

 qui constituent la quintessence de son travail.

La place du peintre, entre le romantisme et le réalisme,

 d’une part, et le cubisme de l’autre,

 héritier des avant-gardes de son siècle,

 précurseur de tout le modernisme pictural,

 en ressort d’autant mieux,

et par voie de conséquence la portée de son œuvre.

 

Ce qu’il appelait sa peinture “couillarde”,

 autrement dit les œuvres de sa jeunesse,

 faites autant pour affirmer son métier naissant que sa forte et

contradictoire personnalité,

pour choquer et pour étonner tout à la fois,

 est nettement influencée par les peintres qu’il admirait:

 les Vénitiens,

Titien et Giorgione, les Flamands, surtout Rubens,

les Espagnols aussi, les Français enfin,

essentiellement Delacroix et Courbet,

mais aussi Daumier et, un peu plus tardivement, Manet.

 Il emprunte à chacun des éléments formels

 au service d’un style très personnel,

 caractérisé par la violence de la touche, large, souvent empâtée,

retravaillée au couteau: 

la matière picturale s’étale sur la toile."

 

 
 
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

merci à Sab d’avoir créé spécialement pour moi

et pour le cycle CEZANNE, ce superbe fond.