Catégorie : Histoire d’hier et d’aujourdhui, la petite et la grande
Par contre je vais vous parler du calendrier républicain
et vous montrer quelques photos humoristiques ».
« Coquin filou peureux nom de dieu
vous m’appeler canaille.
Dès que j’ouvre les yeux nom de dieu
jusqu’au soir je travaille sans dieux.
Et je me couche sur la paille nom de dieu. »
En réponse à la déchristianisation,
on propose de mettre en place des fêtes
placées sous les auspices de l’Etre suprême.
Ce culte venait des philosophes déistes
et risquait de mettre en place une religion d’Etat.
Le 7 mai 1794, 18 Floréal an II, Robespierre fait décréter que
« le peuple français reconnait l’existence de l’Etre suprême
et de l’immortalité de l’âme ».
Il institue une série de fêtes célébrant ce nouveau culte.
David (le peintre), prépare la cérémonie qui eu lieu le 8 juin 1794,
20 Prairial an II, et que Robespierre présida.
Paris était décoré de guirlandes de fleurs et de feuillages.
Les différentes sections citoyennes, en robe blanche,
citoyens portant des branches de chênes
et enfants portants des corbeilles de fleurs,
convergent vers les Tuileries, ou Robespierre
fait un sermon auquel succède un hymne au Père de l’Univers.
Puis tout le monde se rend en procession au Champ-de-Mars,
ou avait été érigé une montagne symbolique,
constituée de tombeaux, pyramides et temples grecs.
Détail d’un éventail montrant Robespierre brûlant l’athéisme
et le fanatisme et dévoilant la vérité.
Mascarade religieuse
Le calendrier républicain
Messidor : la moissonneuse assoupie
Une nouvelle ère avait commencé le 22 septembre 1792
lors de la proclamation de la République.
Les années débutaient maintenant le 22 septembre
et étaient divisées en 12 mois de 30 jours
eux même subdivisés en trois décades.
UN FEU D ARTIFICE RIEN QUE POUR VOUS
par l’amie Illy
http://illyrialangelus.eklablog.com
" Besoin d’évasion, de détente entre la rédaction de quelques billets douloureux, j’ai profité du 60ème festuval de Cannes, pour me promener dans l’histoire, le 7 ème Art, les Arts, l’Antiquité….. et à la rencontre de People (les deux billets étaient prêts depuis un certain temps, pour une publication sur Main dans la main, mais le festival de Cannes attirant les stars, j’ai décidé de les publier sur LES ARTS.) Vous êtes tous invités à l’hôtel MARTINEZ, merci de ne pas vider le mini bar!"
LES ARTS et Harmony vous proposent un petit cycle, comprenant :
– Histoire de la ville de Cannes – Le 60 ème festival de Cannes – Le cow boy mythique : John Wayne aurait 100 ans – L’ hôtel Martinez – Les" écolos stars" – 10 people engagés – La villa Kérylos : maison d’un expert et d’un amoureux de la Grèce antique – La villa Ephrussi de Rotchschild : "folie" Renaissance d’une baronne richissime – Les palaces de la moitié du XIXe siècle, début XXe siécle – Les îles de Lérins et l’abbaye saint Honorat
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Histoire de Cannes
Cannes au début du XIXème siècle: seul le Mont Chevalier et ses environs sont habités. Le nom de Cannes vient probablément de la racine indo-européenne Kan qui veut dire sommet. Le nom Suquet signifie également sommet en Provencal.
Aux environs de 150 avant JC le site de Cannes est habité par la tribu Celto-Ligure des Oxybiens.
Ceux-ci essaient de chasser les colons Grecs et Phocéens qui se sont établis à Nice (Nikaia) et Antibes (Antipolis). Ces deux cités appellent alors les Romains à leur secours. Les Romains vainquent les Oxybiens et transforment la cité établie sur le site de Cannes en comptoir de Rome sous la tutelle des Phocéens de Marseille.
Cannes subit les invasions Barbares.
Monastère de Lérins
Fondé au 5e siècle par Saint Honorat, qui se retire sur l’île vers 410.
le territoire de Cannes appartenait aux Comtes d’Antibes. En 990 le second fils de Rodoard Comte d’Antibes se fait moine à l’Abbaye de Lérins et le Comte fait don à l’Abbaye des territoires de La Napoule, Valbonne, Mougins, Biot ainsi que du village de Cannes.
Abbaye de l’ile saint-honorat, l’un des rares vestiges de l’architecture militaires et religieuse du XIème siècle
A partir de là et jusqu’à la Révolution Francaise l’Abbaye de Lérins a été le Suzerain de la ville de Cannes. Ceci se traduisait par de nombreuses redevances et charges que les habitants avaient à verser à l’Abbaye. Une redevance était trés mal acceptée, celle des droits sur la peche que réclamaient les moines. Les Cannois réclamaient la liberté de la mer.
de Sarrazins qui opèrent des razzias à partir de leur base de La Garde-Freinet (Fraixinet).
Plus tard la région est régulièrement traversée par des troupes de soldats qui vont guerroyer en Italie, en France ou en Espagne. Cannes fait partie du Comté de Provence.
En 1480
à la mort du Roi René d’Anjou (dit Le Bon) la Provence revient à son neveu Charles du Maine.Le Duc de Lorraine conteste cette succession et le Roi de France Louis XI règle la situation en dédommageant le Duc de Lorraine et en obtenant la succession de Charles du Maine.
A la mort de celui-ci la La Provence et donc Cannes sont définitivement rattachées à la France.
Au milieu du XVIème siècle prés de 4000 habitants vivent sur le site de Cannes
mais en 1580 la Grande Peste de Provence emporte prés de la moitié de la population.
Ce n’est que vers 1720 que Cannes atteint les 5000 habitants. La région est alors victime de la Guerre de Succession d’Autriche et est envahie et dévastée en 1746, de nombreuses familles émigrent vers d’autres régions et pays.
A la fin du XVIIIème siècle des hivers rigoureux et le prix élevé du pain entraînent la colère des villageois qui deviennent menaçants. Le commerce maritime favorise la vie économique du village, mais la mer, qui déborde de son lit, menace les demeures des habitants.
ils réclament des réductions fiscales et l’égalité devant la justice. Au moment de la Révolution Francaise Cannes n’a plus que 3000 habitants.
En 1838 les travaux d’aménagement d’une jetée débutent à Cannes. C’est une grande fête et une grande joie pour toute la communauté; des commerces et de nouvelles maisons apparaissent.
Au moment où les touristes étrangers arrivent la ville atteint tout juste une population de 5000 ames.
en effet l’irrigation est quasi inexistante pour un climat trés sec. La base de l’alimentation des habitants se compose de poissons, de fromages de chèvre, d’oignons, d’olives et de pois chiches ainsi que de quelques fruits. Lord Brougham et de ses amis Anglais
va alors révolutionner la vie des Cannois qui de pécheurs et artisans deviennent des prestataires de services pour les touristes fortunés qui s’établissent de plus en plus nombreux sur le site. Bientot, en 1838, un port est construit, il accueille rapidement yachts et bateaux de loisirs. En 1850 la ville atteint à nouveau les 5000 habitants, puis 10000 en 1870. Elle n’a cessé de croitre depuis lors.
Le début du XXème accueille de nouveaux palaces de rêve comme le Miramar, le Martinez… de superbes villas…
La Malmaison
Ce bâtiment est le seul qui subsiste aujourd’hui de l’ensemble de l’ancien Grand Hôtel,
construit à partir de 1863 sur les plans des architectes Vianey et Blondel.
Le pavillon faisait office de salon de jeu et de salon de thé de l’établissement.
Habité jusqu’à la fin des années 1950, le Grand Hôtel fut démoli et reconstruit en 1963.
La Malmaison entre en janvier 1993 dans le patrimoine de la Ville de Cannes, qui consacre son rez-de-chaussée à des expositions temporaires d’art contemporain.
Villa Rothschild et ses jardins, anciennement villa Marie-Thérèse.
La villa et son parc sont classés à l’inventaire des monuments historiques. Edifiée en 1881 pour la baronne James de Rothschild, c’est la plus importante réalisation privée de Charles Baron et l’un des plus beaux exemples de la villégiature à Cannes au 19e siècle : composition pyramidale et symétrique, rotonde à colonnes de marbre rose, jardin d’hiver en verre et métal, vaste parc planté d’essences exotiques. Son architecture éclectique mêle des élèments classiques, palladiens, renaissants et baroques. Après son occupation durant la Seconde Guerre mondiale, la villa est acquise par la Ville en 1947.
La ville se modernise avec la construction du Palais des Sports, l’installation de tramways, l’ouverture de bureaux de poste, l’apparition d’établissements scolaires, etc… Tous ces beaux projets ne sont possible qu’après la terrible guerre de 14-18 qui transforme Cannes en un gigantesque hôpital.
En 1921 les Francais Américains et Anglais se réunissent pour discuter de
la Conférence de Paix à l’ Cannes est fréquenté par les Rois et les célébrités mondaines
comme l’Aga Khan et son épouse la Bégum, le Duc de Windsor (ex Edouard VII d’Angleterre), le Shah de Perse, d’anciens Princes Russes, les Rothschild, André Citroen et bien d’autres encore. Pour autant, signe de l’évolution du Monde, la clientèle Britannique et Allemande diminue au profit des Américains qui sont de plus en plus nombreux. En même temps le tourisme estival devient plus important alors que le tourisme hivernal perd de son importance.
qu’est créé le Festival de Cannes qui contribue encore plus à la renommée de la ville. CANNES AU XXIème siècle
Blason de la ville
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur Cannes (en provençal Cano/Canas)
La principale ressource de Cannes est le tourisme, hôtels et magasins de luxe y sont nombreux. Le bord de mer, avec son célèbre boulevard de la Croisette, est un de ses importants atouts touristiques, ainsi que les îles de Lérins avec son abbaye. au large de la côte, qui font partie de la commune.
CANNES : la légende La ville de Cannes s’étale autour d’une baie paradisiaque. D’après la légende, lors de la genèse du monde, Dieu y aurait fait une halte d’une journée entière, s’attachant à en réaliser les moindres détails pour qu’elle soit parfaite. La promenade de la Croisette est donc semblable à un ruban magique le long de la baie, sur trois kilomètres… à une superbe ellipse de palmiers verdoyants et de plages de sable doré longeant une mer bleu azur… elle ferait rougir de honte les plus belles oasis sahariennes. Le bord de mer est parsemé de centaines de chaises bleues qui pourraient paraître innocemment abandonnées. Elles sont en fait judicieusement disposées face à l’océan, comme une invitation au rêve. Tournant le dos au large et à la présence mystérieuse des îles de Lérins, regardant vers la ville, chaque soir, le promeneur peut deviner le Massif de l’Esterel, telle une ombre séculaire planant au-dessus de Cannes, enflammée par les rayons d’un soleil rouge… un court instant, l’impression fugitive d’une seconde d’éternité. Autour de soi, plus rien n’existe, sommes-nous à Cannes ou au Paradis ?
Sources diverses
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Le mobilier a été conçu par l’architecte Louis Berthault en 1798. Le lit en bois d’acajou,
rehaussé de décors en bronze doré était une nouveauté pour l’époque.
"un somptueux voyage dans les drapés antiques de la soie aux couleurs chaudes garnissant les murs parés de tableaux et de miroirs, les meubles de l’ébéniste Jacob annoncent les prémices du style Empire."
Le lit Récamier devint aussi célèbre que la "belle dormeuse" qui y reposait.
Madame Récamier
Madame Récamier, peinte par David, sur le lit qui porte son nom
Juliette ou Julie Récamier
de son nom complet : Jeanne Françoise Julie Adélaïde Bernard,
dite
Madame Récamier
femme d’esprit et Merveilleuse du Directoire.
Elle était fille d’un employé supérieur des postes, qui fut destitué sous le Consulat comme suspect de connivence avec les royalistes. Mariée à un riche banquier de Paris, M. Récamier, elle ouvrit un salon qui devint bientôt le rendez-vous d’une société choisie, mais qui ne tarda pas à exciter les ombrages du pouvoir. La beauté et le charme de Madame Récamier, épouse d’un riche banquier, lui suscitèrent une foule d’admirateurs. Elle fut l’une des premières à se meubler en style « étrusque » et à s’habiller « à la grecque », sous le Directoire, et joua de ce fait un rôle non négligeable dans la diffusion du goût pour l’Antique qui allait prévaloir sous l’Empire. Amie de Madame de Staël et de Chateaubriand, elle fut une figure clé de l’opposition au régime de Napoléon, et son salon avait un rôle non négligeable dans la vie politique et intellectuelle de l’époque. Elle finit par être éloignée de Paris par la police impériale, et elle séjourna quelque temps à Lyon, où elle se lia avec Camille Jordan et Ballanche, puis visita l’Italie, et ne put revoir la France qu’après la chute de l’Empire. Éprouvée par de grands revers de fortune, elle alla s’ensevelir en 1819 à l’Abbaye-aux-Bois à Paris. Elle n’en fut pas moins recherchée du monde qu’elle fuyait, et vit sa retraite fréquentée par toutes les célébrités, Chateaubriand, l’un des plus assidus, resta jusqu’à la mort son ami le plus intime. D’une beauté incomparable, qu’elle eut le privilège de conserver fort tard, et à laquelle se joignaient tous les dons de l’esprit et du cœur, Mme Récamier fut entourée d’adorateurs; mais, se contentant de plaire, elle sut se préserver de toute faiblesse. Elle avait rédigé d’intéressants mémoires, mais en mourant elle ordonna de les détruire. Elle a laissé un grand nombre de lettres, dont une partie a été publié en 1859 par Mme Ch. Lenormant, sa nièce, sous le titre de Souvenirs et Correspondance de Mme Récamier.
Madame Récamier peinte par Gérard
MADAME RECAMIER ET CHATEAUBRIAND
Les années passant, elle se lie de plus en plus avec Chateaubriand, celui qu’elle aime et admire, celui à qui elle apporte tendresse et fidélité, celui qui devient le Centre et le Dieu de l’Abbaye aux Bois, celui qui l’aime mais la fait souffrir au point qu’elle se sauve à Rome d’où elle finit pourtant par revenir, celui qui lui propose en 1846 de l’épouser mais auquel elle refuse délicatement.
Madame Récamier peinte par Ingres
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